Osseux

Le bilan osseux sans ordonnance offre une approche accessible pour dépister d’éventuels déséquilibres liés à la santé osseuse. Entre 50 et 60 ans, 50% des femmes et 30% des hommes ont une masse osseuse trop faible.

L’évaluation de cette masse osseuse et la prise en charge d’un déficit permet de ralentir ou d’éviter l’installation irréversible de l’ostéoporose et de ses conséquences.

Ce bilan permet d'examiner : 

• Calcium : essentiel pour la solidité des os, son dosage permet de détecter d’éventuelles anomalies du métabolisme osseux ou des troubles hormonaux.

• Phosphore : associé au calcium dans la formation osseuse, un déséquilibre peut indiquer un trouble du métabolisme osseux ou rénal.

• PTH (Parathormone) : hormone régulant le calcium dans le sang ; son dosage aide à identifier une hyperparathyroïdie ou d'autres désordres hormonaux affectant les os.

• Vitamine D : indispensable à l’absorption du calcium, un déficit est fréquent et peut favoriser la déminéralisation osseuse ou l’ostéoporose.

Avec l’allongement de l’espérance de vie et le vieillissement de la population, l’ostéoporose et les fractures qui lui sont associées représentent un problème de santé publique important : autour de l’âge de 65 ans, on estime que 39 % des femmes souffrent d’ostéoporose. Chez celles âgées de 80 ans et plus, cette proportion monte à 70 %.

Les recommandations préconisent de dépister l’ostéoporose chez tous les patients et les patientes qui se sont fracturés un os sans traumatisme important. Une perte de taille de quelques centimètres, qui peut être due à des fractures vertébrales, doit aussi faire suspecter une ostéoporose.

Face à une suspicion d’ostéoporose, le diagnostic passe par un interrogatoire détaillé du patient, portant notamment sur ses antécédents médicaux, et par un bilan biologique. Si la présomption d’ostéoporose est forte, l’examen de référence est la mesure de la densité minérale osseuse (DMO) par ostéodensitométrie.

L’évaluation de cette masse osseuse et la prise en charge d’un déficit permet de ralentir ou d’éviter l’installation irréversible de l’ostéoporose et de ses conséquences.

Ce bilan ne remplace pas l’ostéodensitométrie, examen de référence en cas de suspicion d’ostéoporose.